Le hockey sacré sport national au Québec: une décision saluée par Hockey Québec, mais qui aura peu d’impact sur ses opérations

Le projet de loi déposé par le gouvernement du Québec jeudi visant à hisser le hockey au rang de sport national du Québec est jugé comme une «bonne nouvelle» par le directeur général de Hockey Québec, Stéphane Auger, qui ne croit toutefois pas que ce statut aura un impact majeur sur les opérations quotidiennes de la fédération.
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Puisqu’au bout du compte, il s’agit davantage d’une reconnaissance symbolique que d’une façon d’offrir des leviers à Hockey Québec. Une «belle mention», comme l’expliquait la ministre Isabelle Charest, en mars dernier, alors qu’elle travaillait sur ce projet de loi avec son confrère et ministre de la Culture et des Communications, Mathieu Lacombe.
«C’est notre patrimoine et ça fait partie de notre histoire, a de son côté réagi le directeur général de Hockey Québec. Si je me remets dans la peau du ti-cul qui a grandi dans le monde du hockey, je trouve ça super que ce soit maintenant officiellement notre sport national. On essaie de trouver de nouvelles façons de promouvoir le sport et ça va pouvoir nous aider. Il s’agit toutefois d’une reconnaissance plus symbolique et, sur nos opérations quotidiennes, ça ne changera pas grand-chose. Maintenant, il faudra s’asseoir avec la ministre pour bien comprendre toutes les ramifications.»
La première recommandation
Auger faisait d’ailleurs partie du Comité québécois sur le développement du hockey qui, en 2022, avait pondu un rapport contenant neuf recommandations visant à aider l’évolution et le développement de ce qui est maintenant le sport national du Québec.
Et la première recommandation de toutes: «Hisser le hockey au rang de sport national du Québec.»
«Quand on a commencé, on a été surpris d’apprendre que le hockey n’était pas notre sport national. On trouvait ça important que ça le soit. À ce moment, on ne savait pas exactement ce que ça impliquait, mais c’était important pour nous et on trouvait que c’était une base importante. C’est par la suite qu’ont découlé les autres recommandations», a expliqué Auger.